- 29 À Penmarch le samedi 29 février 2020, Salle Cap Caval
- 44 À Nantes le mercredi 4 mars 2020, Stereolux - Salle Maxi
- 33 À Bordeaux le vendredi 6 mars 2020, Theatre Femina
- 31 À Toulouse le samedi 7 mars 2020, Halle Aux Grains
- 66 À Perpignan le dimanche 8 mars 2020, Elmediator
- 42 À Saint Etienne le jeudi 12 mars 2020, Le Fil
- 25 À Besancon le vendredi 13 mars 2020, La Rodia
- 67 À Strasbourg le samedi 14 mars 2020, La Laiterie
- 88 À Epinal le mercredi 1er avril 2020, La Souris Verte
- 59 À Lille le jeudi 2 avril 2020, Theatre Sebastopol
- 13 À Vitrolles le samedi 4 avril 2020, Salle Obino
Légendaire de la scène musicale française, à l'identité à nulle autre pareille, Magma brille d'un éclat toujours aussi intense près de cinquante ans après sa naissance. Chaque concert du groupe est une expérience à part.
Impulsé en 1969 par plusieurs musiciens épris d'aventures sonores, Magma a engendré son propre style musical, modelé au fil de longues improvisations et baptisé Zeuhl. Au confluent du rock, du jazz et de la musique d'avant-garde, ce style se caractérise aussi par l'emploi du kobaïen, une langue imaginaire aux consonances slaves et germaniques inventée par Christian Vander, figure historique d'un groupe à géométrie très variable. Il est d'ailleurs sans doute plus juste de le voir comme une véritable galaxie, dans laquelle ont gravité au total environ 150 musiciens depuis son apparition. Après une pause de près de 10 ans, Magma est reparti de plus belle en 1992, enregistrant plusieurs albums et donnant de nombreux concerts à travers le monde.

Lire le bel article publié dans Le Parisien
« On se reverra pas tout de suite, mais on se reverra! » Ému, Christian Vander contemple la foule qui vient de longuement l'acclamer, lui et ses musiciens, à l'issue d'un concert long de trois heures. Nous sommes mercredi soir, dans la grande salle Pierre-Boulez, à la Philharmonie de Paris : un espace de 2 400 places quasiment complet, plus habitué aux orchestres de musique classique qu'aux groupes mêlant rock progressif, jazz et rythmes, comme le savoureux programme proposé ce soir-là par Magma.
Et oui, le groupe fondé en 1969 par Christian Vander est toujours vivant, et il se porte même de mieux en mieux, connaissant un étonnant retour en grâce. Les vieux babas cool d'autrefois ou les amateurs de rock progressif l'aiment toujours, mais les amateurs de metal s'y sont mis aussi, comme le prouve un passage très applaudi au Hellfest en 2016, ou une prestation en août prochain au festival Motocultor, en Bretagne, où Magma va se retrouver à l'affiche avec de doux poètes comme Trust, Hatebreed ou Napalm Death ! Un bon moyen de défendre son dernier album, « Zëss », 38 minutes de musique composées il y a déjà plusieurs années, mais jusqu'alors inédites sur disque.
Mercredi soir, le spectacle proposé se scindait en trois parties, chacune d'une quarantaine de minutes. La première comprenait « Félicité Thösz » et « Hhaï ». Après un début assez doux, où Vander, batteur émérite, s'exprime surtout avec ses cymbales, arrive la marque de fabrique du groupe, une longue montée en puissance, notamment du côté des trois vocalistes, parmi lesquels l'épouse du patron, Stella Vander. Autour de la formation traditionnelle du rock - un batteur, un bassiste, un guitariste - gravitent également à ce moment-là un pianiste et, plus insolite, un xylophoniste ! Plus tard, nous aurons droit à des cuivres ou une chorale Et comme il se doit, les paroles des chanteurs sont essentiellement en kobaïen, le langage inventé par Vander, dont les mots sont pleins de K et de trémas partout…
Mélange de plusieurs œuvres
Après une pause, la deuxième partie du concert s'avère plus jazzy, le groupe étant souvent éclairé d'un rouge menaçant. D'après la setlist, nous avons droit à un mélange de plusieurs œuvres, commençant par « Theusz Hamtaahk », poursuivant par « Wurdah Ïtah », et finissant par le mythique « Mekanïk Destruktïw Kommandöh ». Un enchaînement incroyable, dont on n'ose imaginer le nombre de répétitions qu'il a fallu accumuler pour en venir à bout.
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